Familles Rurales était présent à la réunion organisée par le ministre de la
consommation Benoît Hamon, le 11 février 2013.
Le Mouvement félicite le gouvernement pour sa réactivité mais n’en pointe pas moins
l’urgence de la transparence.
Au-delà de la tromperie dont ont été victimes des milliers de consommateurs, cette
affaire aura eu le mérite d’attirer l’attention sur la composition des produits
transformés.
Les consommateurs doivent savoir d’où proviennent les aliments qu’ils consomment
et pas seulement s’ils sont « élaborés » sur le territoire français.
En effet, si dans cette affaire le certificat garantissait de la viande bovine (c’est ici
qu’apparaît le dysfonctionnement reproché), le consommateur n’était, quoi qu’il en
soit, pas en mesure de connaître la provenance de l’animal. Ce qui choque, au-delà
d’avoir consommé du cheval et pas du bœuf, c’est cette opacité dans la traçabilité.
Produits bruts ou transformés, l’origine de la viande doit être indiquée.