Sans volonté politique, quel avenir pour la lutte contre le sida ?

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Sans volonté politique, quel avenir pour la lutte contre le sida ?

La conférence internationale de Mexico l’a confirmé : le respect des droits humains est indispensable à la lutte contre le VIH/sida. Depuis toujours, AIDES considère que, pour lutter contre l’épidémie, il faut répondre aux préoccupations immédiates d’accès à la prévention et aux soins, mais aussi dénoncer et influencer les conditions de société rendant les personnes plus vulnérables face au VIH/sida.

Ce point de vue partagé a été mis en avant lors de la conférence de Mexico par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, "dans les pays qui n’ont pas de loi pour protéger les prostituées, les usagers de drogues et les hommes ayant des rapports homosexuels, seule une fraction de la population a accès à la prévention. […] Ce n’est pas seulement contraire à l’éthique de ne pas protéger ces groupes ; cela n’a aucun sens d’un point de vue sanitaire."

AIDES et le réseau Africagay ont ainsi profité de la conférence pour alerter l’opinion sur la situation des gays en Afrique. Mais les discriminations concernent également les usagers de drogue injectable en Europe de l’Est et Asie centrale notamment, et les transsexuelles et transgenres en Amérique du Sud par exemple. AIDES a ainsi signé la déclaration ‘Les droits humains et le VIH/sida : aujourd’hui plus que jamais’, les droits humains devant être placés au centre de la lutte mondiale contre le VIH/sida.

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