La publication par l’INJEP des résultats d’une étude détaillée, menée sur le terrain pendant la phase de préfiguration du SNU (juin 2019), vient doucher les enthousiasmes officiels abondamment relayés par les médias et remettre en question un certain nombre d’éléments qui, à la réflexion, n’apparaissent plus ni comme des faits acquis ni comme des évidences.
En novembre dernier, une rapide note de synthèse de l’INJEP (Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire) sur les « premiers enseignements de la phase de préfiguration » du SNU (service national universel) avait été grossièrement détournée et récupérée par les initiateurs du SNU (Attal au premier rang) qui avaient voulu y voir la marque d’un franc succès du dispositif auprès des jeunes. Omettant au passage de préciser que cette préfiguration (en juin 2019) ne concernait que des volontaires. Las, aujourd’hui, la publication par l’INJEP des résultats d’une étude détaillée, une évaluation « qualitative » menée sur le terrain pendant cette même phase de préfiguration, vient doucher les enthousiasmes et remettre en question un certain nombre d’éléments qui, à la réflexion, n’apparaissent plus ni comme des faits acquis ni comme des évidences.