Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, a lancé aujourd’hui le programme Jeun’ESS, qui vise à promouvoir l’économie sociale et solidaire auprès des jeunes et à soutenir leurs initiatives dans ce secteur.
Aux termes des Etats généraux de l’ESS, qui se sont tenus du 17 au 19 juin dernier, après avoir mobilisé les acteurs en région pendant neuf mois, Roselyne Bachelot-Narquin a donné le coup d’envoi au programme Jeun’ESS, en présence d’Hugues Sibille, président de l’Avise (Agence de valorisation des initiatives socio-économiques), opérateur du programme, de Yann Dyèvre, directeur de la Jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative, et d’Alain Philippe, Président de la fondation Macif.
Roselyne Bachelot-Narquin a présenté les premières actions de ce programme, en insistant sur le besoin de notoriété du secteur et le soutien aux projets socialement innovants, portés par les jeunes. Ce programme étant destiné au moins de 30 ans.
Les jeunes sont particulièrement sensibles aux projets et aux valeurs de l’économie sociale et solidaire. Selon le sondage CSA/Jeun’ESS, 84% des jeunes interrogés déclarent préférer un emploi dans une entreprise de l’ESS, à un emploi dans une entreprise classique. Mieux, près de 90% des jeunes adhèrent massivement aux principes fondamentaux de l’ESS : gouvernance démocratique des projets, primauté de l’intérêt social sur l’intérêt financier, politique de développement durable, etc.
Et pourtant, seuls 49 % des jeunes ont entendu parler de l’ESS. C’est sur la base de ces constats que le programme Jeun’ESS a été créé. Il est issu d’un partenariat public-privé unique dans ce secteur, rassemblant le ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale, le ministère de l’Education, de la Jeunesse et de la Vie Associative, la Caisse des dépôts, et six fondations et entreprises du secteur : les fondations Crédit Coopératif, Groupe Chèque déjeuner, Macif et la Mondiale, ainsi que la MAIF et la MGEN.
Le programme Jeun’ESS se développera autour de trois axes :
promouvoir l’ESS auprès des jeunes, et leur donner envie de s’y investir,
valoriser les initiatives des jeunes dans ce domaine et démultiplier les plus innovants,
favoriser l’intégration des jeunes dans les entreprises de l’ESS et notamment dans leur gouvernance.
Après le lancement du Programme d’Investissement d’Avenir – qui consacre 100 M€ aux entreprises sociales et solidaires – et la relance du Conseil supérieur de l’économie sociale, le programme Jeun’ESS vient renforcer les engagements des pouvoirs publics en direction de ce secteur en plein développement.