L’organisation syndicale représentant les associations employant les animateurs a mené une enquête auprès de ses adhérents. Réductions drastiques d’horaires et licenciements au menu. Le délégué général, David Cluzeau, nous en dévoile les conclusions.
A la rentrée, dans plus de 70% des communes, les écoliers vont à nouveau changer de rythme et repasser à la semaine de quatre jours. L’année dernière, à peine élu, Macron s’était empressé de « redonner de la souplesse » aux collectivités, revenant en partie sur la réforme Hollande. Parmi les effets, l’un était assez prévisible mais peu médiatisé car difficile à cerner : les conséquences sociales pour les animateurs. Le syndicat de la branche, le Conseil national des employeurs d’avenir (CNEA), avait alerté le ministre l’été dernier sur les risques d’un plan social à grande échelle. Une enquête menée auprès de leurs adhérents, que Libération publie ce lundi, vient confirmer leurs craintes. David Cluzeau, délégué général du CNEA, explique.