La réforme annoncée par le Ministre de l’Education Nationale portant sur la libre organisation des rythmes scolaires par les communes, risque d’aboutir au retour à la semaine de 4 jours dans notre système éducatif.
Attaché aux apports pédagogiques amenés par la semaine à cinq matinées et par les activités périscolaires, le CNEA, syndicat d’employeurs des champs de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, invite le gouvernement à ne pas se précipiter vers ce qui pourrait être un recul important dans l’apprentissage et l’éveil des enfants et souhaite l’alerter quant à la menace que la réforme fait peser sur l’économie et les emplois des secteurs de l’animation tant éducative que sportive.
La politique publique qui a conduit à la mise en place de la semaine de 4 jours et demi et à la montée en régime des nouvelles activités périscolaires, a été accompagnée et soutenue par nos adhérents. Ce soutien volontariste, qui s’est traduit par la mobilisation de ressources humaines et financières importantes, a permis la création de milliers d’emplois dans ces secteurs sur l’ensemble du territoire. Revenir sur cette avancée c’est, d’une part, mettre en péril l’équilibre les modèles économiques sur lesquels s’appuient les secteurs de l’animation et du sport ; d’autre part, compromettre l’existence d’emplois principalement pourvus par un public jeune et en recherche d’insertion sociale et professionnelle.