L’association Aurore est présente dans le paysage social français depuis un siècle et demi. Une mobilisation historique qui se perpétue avec une énergie particulière sous la houlette de son président Pierre Coppey. Entretien avec un homme pour qui la responsabilité sociale n’est pas un vain mot.
Quelle est l’origine de votre engagement en faveur de l’association Aurore que vous présidez depuis 2000 ?
Lorsque j’étais étudiant, j’ai travaillé comme bénévole à l’accueil des sortants de prison libérés par l’amnistie présidentielle de 1988. L’Association Aurore m’avait aidé à monter un stage de réinsertion en alternance adapté aux besoins de formation des détenus.
Nous sommes restés en relation. Puis je suis entré au Conseil d’Administration d’Aurore et quelques années plus tard, le Conseil m’a demandé de prendre sa Présidence.
J’ai alors recruté Eric Pliez avec lequel nous avons fait équipe pendant près de 20 ans. Durant cette période, l’association a connu un essor important, sous l’effet de plusieurs fusions avec d’autres acteurs du secteur et parce que nous avons gagné de nombreux appels à projets…dans un contexte où les politiques sociales se sont adaptées à de nouvelles formes de précarité.