Ils sont plus 1138 travailleurs à avoir trouvé la mort dans l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh le 24 avril 2013, et près de 2000 à avoir été blessés. Alors qu’ils avaient été évacués d’urgence la veille en raison de fissures constatées dans les piliers du bâtiment, les milliers de travailleurs-ses des ateliers de confection qu’hébergeait le Rana Plaza, près de Dacca, ont été contraint-e-s de regagner leur poste de travail ce jour-là.
Au lendemain du drame, les citoyens et les organisations de défense des droits humains locales et internationales, dont le Collectif Ethique sur l’étiquette, se sont mobilisés pour que les pouvoirs publics et les multinationales adoptent des mesures permettant d’éviter de tels drames et pour qu’ils prennent leurs responsabilités sur deux points urgents : l’indemnisation des victimes et la sécurisation des usines de confection au Bangladesh.
Depuis, plusieurs avancées ont eut lieu :
Une loi historique sur le devoir de vigilance des multinationales a été adoptée par l’Assemblée nationale le 21 février 2017.
Le fonds d’indemnisation (entré en vigueur en janvier 2014), a recueilli la somme nécessaire pour assurer une indemnisation complète des victimes et de leurs familles.
Un Accord contraignant pour garantir la sécurité des usines au Bangladesh a été signé par plus de 200 multinationales de l’habillement.