Disparité d’activités et disparités de revenus
La moitié des entrepreneurs immatriculés depuis plus d’un
an se rémunèrent plus d’un SMIC mensuel.
40% des entrepreneurs immatriculés depuis plus d’un an
sont plutôt satisfaits voire satisfaits de leur revenu.
70% des personnes sont optimistes à très optimistes
concernant l’avenir de leur entreprise. Les revenus d’activité
continuent de croître d’années en années après l’immatriculation.
28% des entreprises créées représentent des activités
d’appoint et/ou exercées à temps partiel car elles procurent
au créateur un revenu inférieur à 700€ par mois. Ces
petites activités sont exercées par des femmes à 70%, le
plus souvent sous régime auto-entrepreneur.
Auto-entrepreneur : "créer" n’est pas "gagner" !
Toujours plus de porteurs d’idées dans nos réunions d’accueils…
et moins de projets structurés : l’auto-entrepreneur
encourage le passage à l’acte mais masque la question des
éléments pré-requis pour développer son activité.
Plus de personnes quittent la CAE en 2009 et le taux de
créations augmente (52% des personnes en 2009 contre
36% en moyenne cumulée sur 8 ans), essentiellement sur
de petites activités d’appoints à faibles niveaux de charges,
là où le régime « micro-social » peut représenter une aubaine.
Sur 2010, on observe une sollicitation accrue d’entrepreneurs
déjà immatriculés mais qui ne développent pas ou
peu de chiffre d’affaires.
Étude d’impact menée par 2 stagiaires de Master 2 en Politique de l’emploi
et insertion (Université de Rennes 2) auprès des entrepreneurs immatriculés ou
coopérateurs issus de la CAE depuis 2001. Pour accéder au rapport complet