Le monde associatif est une composante majeure de la société française. Un élément producteur de lien social, de citoyenneté et de démocratie, d’éducation et aussi de vitalité de l’économie.
Au cœur d’un vaste et vivant réseau de partenaires, de prestataires, d’institutions et fort d’un nombre considérable d’animateurs et plus encore, de bénéficiaires et d’usagers, il contribue quotidiennement à faire vivre et à promouvoir les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité constitutives de l’identité française.
Valeurs qui trouvent y compris un rayonnement étendu au-delà même du territoire national, dans les relations et les solidarités avec les peuples du monde que développent nombre d’associations, petites et grandes, caritatives, humanitaires bien sûr, mais pas uniquement. La vie associative lycéenne par exemple en fournit maintes illustrations.
Dans la période difficile que traverse notre pays et face à la crise (atonie de la croissance, chômage de masse, explosion de la précarité, fragilisation de services publics…) : la question est bien évidemment posée du poids de ce contexte sur les associations.
Comment tout cela se reporte-t-il sur leurs moyens d’agir, sur leur détermination à tenir leurs objectifs propres, sur l’engagement individuel et collectif qui les fait vivre, sur le bénévolat ?
Comment tout cela peut-il nuire à la qualité de leur apport à la vie sociale, à l’expression démocratique et à la citoyenneté et en nourrit-il en retour, la possible dégradation ?
Comment tout cela peut-il faire obstacle à l’efficacité de leur participation à l’économie des territoires ; qu’il s’agisse de créer de la richesse, de développer l’emploi, de favoriser l’innovation ou de faire travailler des entreprises autour d’elles ?
Telles sont quelques-unes des questions que la présente proposition de création d’une commission d’enquête permettrait d’aborder.