Le Plan pluriannuel contre la pauvreté présenté le 21 janvier par le gouvernement comporte plusieurs mesures concrètes et lance des chantiers de réflexion dans différents domaines des politiques publiques.

Quelques-unes des mesures décidées :
 augmentation du RSA socle de 10% d’ici 2017, avec une hausse de 2% en septembre 2013,
 hausse de 7% du plafond de la CMU complémentaire et de l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS).
 création sur 10 territoires d’une « garantie » jeunes mêlant accompagnement intensif, propositions de formation ou d’emploi et versement d’une allocation équivalant au RSA,
 augmentation de l’allocation de soutien familial (ASF) et du complément familial (CF) pour soutenir les familles monoparentales ou nombreuses en difficultés,
 lancement d’une révision de l’architecture des prestations familiales, allongement de la durée des contrats aidés pour donner plus de temps aux parcours d’insertion des personnes,
 étude d’une réforme du RSA activité, en lien avec la Prime pour l’Emploi,
 renforcement de l’accès aux crèches pour les enfants de familles en difficultés, création d’un « fichier positif » des crédits aux particuliers pour lutter contre le surendettement, et d’un observatoire des pratiques des banques,
 étude sur les procédures de suspension de droit et les trop-perçus, afin de limiter les périodes où les allocataires ne perçoivent aucun revenu.

La participation des personnes en situation de pauvreté est clairement réaffirmée dans ce Plan, mais sans annoncer les moyens pour la mettre en oeuvre. Quelle évaluation sera faite des dispositifs de participation en place ? Cette dernière ne doit pas servir à illustrer le propos des experts et des penseurs, mais bien à co-construire de nouvelles propositions.