Partir en mission humanitaire : enrichissant et enthousiasmant

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Partir en mission humanitaire : enrichissant et enthousiasmant

Un profil spécifique

L’enquête réalisée par Ipsos pour le Clong Volontariat souligne tout d’abord l’atypisme du profil des VSI (volontaires de solidarité internationale), tant du point de vue socio-démographique que citoyen. Cette population très jeune (75% des VSI sont âgés de 25 à 34 ans) est largement diplômée : 73% disposent d’au moins un bac+3 et 39% sont issus d’une grande école, d’un DESS ou d’un DEA.

Par ailleurs, afin de permettre une vision évolutive du devenir des volontaires depuis leur retour en France, l’étude a porté sur un échantillon de personnes revenues depuis 5 ans et moins. Aussi, l’échantillon compte un tiers de volontaires partis en qualité de coopérants du service national, avant la disparition du service national obligatoire. Or, au sein des VSI, les coopérants disposent d’un profil vraiment atypique : très masculin (92%), très jeune (61% ont moins de 30 ans) et en majorité étudiants avant leur départ en mission (53%). Cette population qui se caractérise donc par son niveau d’étude avancé et son statut de jeune diplômé aux portes de la vie active explique également qu’un peu plus de la moitié des volontaires n’ exerçait pas d’activité professionnelle avant le départ.
Toutefois, même auprès des actifs, le profil typé des VSI subsiste : à leur retour de mission, 70% sont cadres supérieurs ou professions intermédiaires contre 20% au sein de la population française et les deux tiers travaillent dans le secteur de l’administration (69% vs 42% auprès des Français) et notamment dans l’éducation.

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