Face à la courbe de croissance de certains assureurs, la Macif n’a plus le privilège du gigantisme. Dans ce contexte de plus en plus concurrentiel, Guillaume Rosenwald revient brièvement sur le bilan 2006 de la mutuelle et donne un avis souvent tranché sur les questions qui animent actuellement le marché.
Journal de l’Automobile. Les résultats du dernier baromètre Axa portant sur les comportements au volant se révèlent plutôt négatifs : avez-vous aussi le sentiment que la situation se dégrade de nouveau ?
Guillaume Rosenwald. J’ai effectivement eu connaissance de ces résultats et force est de reconnaître qu’ils ne sont pas des plus engageants. Toutefois, je ne peux ni les corroborer ni les infirmer. D’une part, parce que nous ne disposons pas de résultats récents au sein de la Macif pour l’automobile et d’autre part, parce que notre taux de fréquence de sinistre ne s’est pas dégradé en 2006.
JA. Sous un angle plus précis, quel bilan tirez-vous de l’exercice 2006 et êtes-vous notamment parvenu à mieux contrôler votre taux de véhicules irréparables qu’en 2005 ?
GR. Nous affichons une stabilité de notre taux de véhicules irréparables. C’est un élément positif même si nous devons désormais le réduire. Par ailleurs, le bilan est positif, avec une évolution du coût moyen de sinistre raisonnable. Nous comptons donc continuer sur notre lancée, en favorisant toujours plus le travail sur le terrain et le dialogue avec nos réparateurs agréés. Nous privilégions une démarche qualitative, en prônant la juste réparation plutôt que le remplacement systématique.