La Macif applique depuis le 1er janvier 2007 un nouvel accord d’entreprise qui formalise une étape importante dans l’évolution de la Mutuelle. Mieux adapté à la nouvelle configuration du secteur de l’assurance, cet accord d’entreprise concilie les intérêts des salariés avec les contraintes économiques d’une entreprise évoluant sur un marché en mutation.
Ce nouveau statut social pose également les bases d’une politique de Ressources Humaines plus moderne et plus attractive, qui privilégie l’évolution des compétences internes comme levier de réussite de la stratégie du Groupe Macif.
Un nouveau statut social qui s’inscrit dans une démarche de progrès
La Macif évolue sur un marché en pleine mutation sur lequel elle est chaque jour confrontée à de nouveaux défis. La Mutuelle doit aujourd’hui faire face à un environnement concurrentiel de plus en plus exacerbé, qui s’est encore intensifié avec l’offensive des bancassureurs dans le domaine de l’assurance Dommages. Par ailleurs, l’entreprise souhaite répondre au mieux aux exigences des futures normes internationales (normes IFRS et Solvency II) en maintenant ses performances économiques.
Pour assurer la pérennité de l’entreprise, la Macif a opté au début des années 2000 pour une stratégie de diversification destinée à fidéliser ses sociétaires en élargissant son offre sur de nouveaux marchés tels que la Santé, la Prévoyance, l’Epargne, l’Assurance Vie ou en encore les Services à la personne. Assureur automobile à l’origine, la Macif est aujourd’hui devenue un Groupe mutualiste aux activités diversifiées.
De nouveaux enjeux pour la politique de Ressources Humaines
Les évolutions structurelles et organisationnelles mises en place dans ce contexte se sont accompagnées de profondes modifications en terme de politique RH : émergence de nouveaux métiers et de nouvelles compétences, évolution des emplois et des situations de travail, nouvelle logique opérationnelle pour garantir un fonctionnement optimal de l’entreprise au quotidien…
En 2004, la Macif a entamé une réflexion concernant son statut social qui n’était plus en phase avec la réalité du marché et les nouveaux enjeux du Groupe Macif.
Privilégiant l’écoute et la concertation, la Direction a mené une large enquête d’opinion interne à tous les niveaux de l’entreprise afin d’établir un état des lieux complet sur les attentes et la perception du travail de ses collaborateurs : salariés (cadres et non cadres), membres du comité de Direction, et organisations syndicales. Plus de 63% des personnes interrogées ont répondu à cette enquête.
Les principaux constats de l’enquête d’opinion de 2004 :
Dans l’ensemble, les salariés du Groupe Macif sont fiers et satisfaits de travailler dans l’entreprise (79%). Le niveau de rémunération et les avantages sociaux sont appréciés par 71% d’entre eux.
En revanche, plusieurs éléments ont été jugés insuffisants :
Un tiers des salariés seulement se disent satisfaits de la reconnaissance de la performance individuelle,
34% des salariés se disent satisfaits de la reconnaissance du travail accompli,
33% de la reconnaissance des responsabilités exercées,
31% seulement sont satisfaits des opportunités de promotion et de carrière.
L’enseignement majeur mis en évidence dans cette enquête est sans conteste
le besoin de reconnaissance des salariés.
Objectifs et contenu du nouveau statut social de la Macif :
Ancrée dans l’économie sociale, la Macif porte depuis toujours une attention toute particulière à sa politique de Ressources Humaines. Les salariés de la Mutuelle disposaient depuis 1978 d’un statut social de qualité ; l’entreprise a notamment été pionnière en matière de réduction du temps de travail. Dès 1985, les salariés ont vu leur temps de travail passer à 35h hebdomadaires puis à 31h30 hebdomadaires en 1999.
Les objectifs :
Trois objectifs principaux ont été définis pour le nouvel accord
d’entreprise :
moderniser l’accord d’entreprise existant et l’adapter à la dimension actuelle et future de la Macif,
répondre aux attentes des salariés de la Macif en leur proposant une nouvelle politique de Ressources Humaines plus attractive,
rester compétitif sur le marché français de l’assurance, l’ancien accord d’entreprise n’intégrant pas le contexte concurrentiel des années 2000.
Le statut social nouvellement défini compte 7 thématiques : Gestion des emplois, Gestion de la rémunération, management de la performance, Trajectoires RH, Cohésion sociale, Statut des cadres et Organisation du travail.
Il maintient les trois composantes essentielles de l’ancien accord d’entreprise :
la durée du temps de travail à 31h30 hebdomadaires,
le niveau de rémunération,
le niveau de contribution de l’entreprise aux dispositifs de couverture sociale (mutuelle, prévoyance…).
Les principales évolutions du statut social :
Le nouveau statut social se veut moins égalitaire et plus équitable de manière à mieux répondre aux attentes exprimées par les salariés. L’ensemble du système de classification a été revu afin d’intégrer les nouveaux métiers développés au sein de l’entreprise. Ce système répertorie aujourd’hui 247 fonctions contre 97 emplois dans l’ancien accord.
Ce nouvel accord d’entreprise assure une évolution salariale à la fois sécurisée et motivante :
* l’avancement automatique à l’ancienneté est remplacé par une prime d’expérience, correspondant à 1% du salaire de base par année d’ancienneté dans la limite de 35 ans.
la reconnaissance de la contribution individuelle et de la mobilisation des compétences des salariés sera désormais reconnue par :
l’attribution d’augmentations annuelles individuelles, proposée par les managers de l’entreprise dans le cadre des entretiens de progrès,
par des augmentations individuelles minimales tous les 3 ans qui sécurisent la progression salariale de tous les salariés.
* l’évolution salariale sera par ailleurs alimentée par les augmentations générales, négociées chaque année dans le cadre de la Négociation Annuelle Obligatoire.
* la réussite collective pourra aussi favoriser l’évolution de la rémunération par le biais d’une prime d’intéressement collectif et de primes d’équipes dans le réseau commercial.
Une nouvelle dynamique de Ressources Humaines
Le nouveau statut social de la Macif intègre la mise en place d’une nouvelle dynamique de Ressources Humaines qui privilégie l’évolution et la gestion des compétences au service de la performance individuelle et collective.
Cette dynamique s’articule autour de plusieurs nouveautés :
la structuration de l’offre de formation :
La formation au sein de la Macif représente aujourd’hui 4,72% de la masse salariale alors que la Loi impose 2,2% dans la branche assurances. Le nouvel accord a pour ambition de positionner la formation professionnelle comme un outil de développement des compétences, levier de performance pour l’entreprise et d’épanouissement pour le salarié.
Pour ce faire, l’entreprise s’est fixée pour objectif dès 2008 de consacrer 30 heures de formation sur 3 ans pour chaque salarié ayant plus de 2 ans d’ancienneté.
une évolution professionnelle encadrée et mieux accompagnée :
Celle-ci s’appuie sur la définition d’un référentiel de compétences plus complet, sur l’entretien de progrès, qui devient un véritable outil de management et de gestion des carrières et sur l’entretien professionnel permettant d’identifier les souhaits professionnels des collaborateurs.
la rénovation du processus de recrutement interne :
Uniformisé et mieux normé, ce processus permettra de favoriser la mobilité géographique ou fonctionnelle dans l’entreprise. Une démarche d’accompagnement à la mobilité sera assurée via la formation et le cas échéant, un soutien financier. Le nouvel accord instaure également des passerelles entre les différents dispositifs de formation afin de favoriser les parcours de professionnalisation conduisant les salariés à une certification ou qualification reconnue par un diplôme.
l’ouverture d’un chantier dédié au développement de la Diversité au sein du Groupe Macif :
Ce chantier comprendra plusieurs volets dont l’intégration des jeunes issus de l’immigration, la gestion de la parité dans l’entreprise et l’égalité des chances et de traitement dans le déroulé de la carrière des collaborateurs. Par ailleurs, la Macif mettra en place très prochainement une politique d’insertion permettant aux jeunes de se constituer une expérience valorisante sur le marché du travail. Elle s’est ainsi donnée pour objectif de doubler le nombre de contrats d’apprentissage et de professionnalisation d’ici 2 010. Ces contrats s’ouvriront également aux personnes souhaitant reprendre une activité professionnelle après une interruption parentale, aux seniors ainsi qu’aux handicapés.
Cette politique de Ressources Humaines sera portée par une politique managériale plus affirmée. Davantage impliqués dans l’évaluation et la progression de leurs équipes, les managers de l’entreprise jouent désormais un rôle essentiel dans la gestion de carrière et des compétences des collaborateurs.
La définition de ce nouvel accord d’entreprise témoigne à nouveau que le modèle mutualiste du Groupe Macif s’adapte sans cesse pour être toujours plus performant et satisfaire au mieux ses sociétaires et ses salariés.
Les employés travaillent trop.
Il faut réduire le temps de travail et le ramener à 25 heures avec le même salaire Continuer à faire attendre les sociétaires au téléphone.Envoyer des mémos non suivi d’effet, des lettres type hors sujet.
Je comprend pourquoi les sociétaires ne reà§oivent pas de réponse à leurs courriers et qu’un dossier sérieux est enfoui sous la pile.
Hereusement certains dossiers sont bien traités mais il faut impérativement rentrer dans le moule.