Elle s’appelle Alex. Elle est asexuée. Alex n’a pas de genre, pas d’âge, pas de nationalité. Bien qu’elle connaisse ces notions, ce ne sont pas des éléments différenciant pour elle. Elle considère de la même façon les femmes et les hommes, ainsi que les personnes de tous âges et de toutes origines.
Elle n’est pas influencée par la beauté physique, la couleur de peau, le handicap, le lieu de résidence ou la religion. Toutes ces données sont ignorées par elle dans ses prises de décision. Elle ne prend pas non plus en compte le fait que depuis la création de l’entreprise, les managers ont été essentiellement des hommes blancs.
Comme DRH, l’IA Alex ne fait donc pas de discrimination, simplement car elle n’est pas programmée pour cela, ou plutôt car elle a été programmée pour ne pas le faire. L’entreprise qui a conçu Alex garantit que ses algorithmes sont exempts des biais humains et effectue des contrôles pour que le système d’apprentissage machine (machine learning) n’intègre pas d’éléments qui nuiraient à son objectivité.