La militante du microcrédit dénonce la schizophrénie des politiques qui prétendent revaloriser le travail mais ignorent les personnes qui créent leur emploi et les microentreprises
Un jour, la photo de Carmen Soubran a figuré à la une d’un magazine people, « Closer », à côté de celle de Tom Cruise. Cette femme n’est pourtant ni une top-modèle ni une comédienne. Juste une mère de famille, un jour virée de chez elle par son mari, repartie dans la vie, à Villefranche-sur-Saône, avec un seau, une raclette (qu’on lui avaitprêtée), le RMI, et un prêt de 3 000 euros de l’Adie (Association pour le Droit à l’Initiative économique).