Plus de 150 millions de personnes dans le monde bénéficient aujourd’hui de services de microfinance. Le guide de la microfinance dresse un état des lieux d’un secteur qui a prouvé qu’il pouvait être rentable et contribuer à réduire la pauvreté. Cette deuxième édition comporte une mise à jour des données, de nouveaux chapitres et encadrés sur des thèmes d’actualité (l’usage des nouvelles technologies, la critique de la microfinance, les nouveaux produits…).
Destiné aux professionnels de la coopération internationale, aux chercheurs, aux étudiants et à tous ceux qui s’intéressent aux enjeux du développement, cet ouvrage répond aux questions suivantes : en quoi la microfinance est-elle un besoin ? Quels sont les services proposés et quel est leur impact ? Comment les institutions de microfinance sont-elles gérées ? A quelles conditions sont-elles viables ? Qui sont les acteurs du secteur (ONG, bailleurs de fonds, banques…) et comment leurs rôles évoluent-ils ? Comment atteindre à l’avenir ceux qui n’ont pas encore accès à la microfinance ?
« Tout en donnant une vision globale du développement de la microfinance dans le monde, ce livre présente une multitude d’opérations menées à travers tous les continents qui prouvent l’universalité du concept et sa capacité d’adaptation aux contextes locaux ».
Maria Nowak, présidente de l’ADIE, dans la préface
« Ces praticiens de la microfinance dressent un panorama détaillé des initiatives permettant aux plus pauvres d’accéder au crédit et aux services financiers et analysent leur fonctionnement et leur évolution. »
Le Monde de l’Economie
Sébastien BOYÉ est chargé d’investissement chez Investisseur et Partenaire pour le Développement (I&P), société privée qui investit au capital d’institutions de microfinance dans les PED.
Jérémy HAJDENBERG est également chargé d’investissement chez I&P. Auparavant, il a travaillé en microfinance sur le terrain aux Philippines et en France.
Christine POURSAT est consultante indépendante en microfinance. Elle a travaillé plus de 13 ans en microfinance en appui aux institutions du secteur, en Afrique et Asie, notamment pour le Gret.
Avec la collaboration de David MUNNICH, chargé d’investissement chez I&P et d’Alix PINEL, chargée de mission au sein d’un groupe d’assurance en Amérique latine.
368 pages – 29 €
On est atterré par cette importance exagérée donnée à la micro finance, tarte à la crème du moment et dont on attend des miracles ! Le texte qui suit montre que si l’on s’en tient à ce seul modèle qui n’est que la toute première étape du système millénaire de la coopération, il n’en sortira strictement rien. Quand arriverons-nous à comprendre cette évidence ?
MUHAMMAD YUNUS NE FAIT QUE REVENIR ET S’EN TENIR FERMEMENT A LA TOUTE PREMIERE ÉTAPE D’UN MODELE MILLENAIRE !
Muhammad YUNUS et la Grameen Bank du Bengladesh n’ont rien inventé du tout, ce qui n’enlève d’ailleurs rien à leur mérite.
La Grammeen Bank et tous les modèles de micro finance qui en découlent est la première étape du modèle coopératif inventé par les Babyloniens et qui, après l’expérience des pionniers de Rochdale ou des producteurs de micocoulier dans le Gard en France, a été il y a cent ans à la base des modèles européens de la coopération agricole, notamment le Crédit agricole franà§ais, que l’on oublie systématiquement dans les programmes de développement, au profit du seul modèle de Muhammad YUNUS porté désormais aux nues.
Le problème est que malgré tous ses mérites, le modèle mis en Å“uvre dans cette seule première étape, ne marche pas et ne marchera jamais, pas plus d’ailleurs que les modèles coopératifs européens pris dans leur forme actuelle et que nous nous acharnons à développer en vain depuis les indépendances.
Il faut pour mobiliser le maximum de ressource bancaire vers le secteur agricole sous forme de prêts, bancariser les populations rurales de faà§on à ce que tous les flux financiers résultant de leur activité –essentielle dans les pays en développement, il s’agit du secteur primaire- restent dans ce secteur et ne s’évadent pas vers la banque commerciale, qui dans la meilleure des hypothèses fera semblant d’aider l’agriculture en avanà§ant des fonds aux organismes de micro finance qu’elle crée la plupart du temps sous forme de filiales.
Cette mobilisation indispensable de la ressource de base qui devra d’ailleurs être complétée notamment pour les investissements longs ne peut se faire qu’eu travers du modèle coopératif qui a fait ses preuves depuis des siècles.
Encore faudrait-il que ce modèle soit et reste l’authentique, et ne soit pas remplacé par les ersatz infà¢mes que l’on a vu se développer tant en Afrique que dans les pays communistes et qui ont conduit à la ruine et à l’abandon de ce modèle coopératif .
Ceci ne pourra se faire que par la mise en place de lois et règlements propres à la Coopération Agricole, et qui en retiennent impérativement les authentiques principes de base que j’ai essayé de rappeler dans mon livre :Apprends-nous plutôt à pêcher ! "
Jean-Pierre Canot
Bergerac 12 octobre 2009
Jean-Pierre CANOT Garrigue Route de Mussidan 24100 BERGERAC
T :05 53 57 31 83 apprends-nous.plutot.a.pecher canot.in
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