La MAIF, grande consommatrice de papier, a longtemps utilisé des papiers issus de pâte de bois, avec le soin de choisir des fournisseurs labellisés pour leurs méthodes écologiquement responsables.
Notre mutuelle utilisait aussi des papiers recyclés pour certains de ses documents imprimés " à plat " (l’avis d’échéance annuelle par exemple).
Mais plusieurs freins retardaient le réel développement de l’utilisation du papier recyclé par la MAIF :
il ne présentait pas de réel bénéfice environnemental, notamment en raison des agents acides ou chlorés utilisés pour le blanchiment des pâtes ;
de texture fragile, il n’était pas adapté aux processus industriels d’imprimerie, notamment ceux qui utilisent des presses dites " rotatives ". Il présentait une forte tendance au déchirement.
Or, plusieurs progrès sont intervenus à une date récente. Des nouveaux acteurs sont apparus, utilisant des procédés de blanchiment plus propres et parvenant à fournir des produits finis résistants, compatibles avec les méthodes d’imprimerie industrielle. De surcroît, ces acteurs sont apparus en France, permettant un approvisionnement à un coût acceptable.
Parallèlement, la systématisation du tri sélectif a abouti à la constitution de stocks importants de papier recyclable.
Toutes ces évolutions étaient suivies de près par les responsables techniques de la MAIF.
Elles ont permis à la MAIF d’intégrer le papier recyclé dans la fabrication de ses imprimés, autant que faire se peut. C’est notamment le cas pour le nouveau Maif Magazine, tiré à 2.5 millions d’exemplaires sur papier recyclé.
Le choix technique a porté sur un papier constitué à 100% à base de déchets domestiques, ce qui représente une avancée majeure au plan de l’environnement. En effet, grâce à ce nouveau procédé, les papiers connaissent véritablement des " nouvelles vies ".