Une dizaine de salariés souhaitent reprendre sous forme de société coopérative ouvrière et participative l’enseigne mise en redressement judiciaire.
L’avenir des salariés de Mim est suspendu à la décision du tribunal de commerce de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Celui-ci devrait se prononcer, mercredi 26 avril, sur un projet de reprise en société coopérative ouvrière et participative (SCOP) élaboré par des salariés de l’enseigne de mode à petits prix, mise en redressement judiciaire en novembre 2016.
A la fin de mars, le tribunal a prononcé la liquidation partielle de Mim et validé l’offre de reprise partielle formulée par l’enseigne suisse Tally Weijl, en association avec le français Etam. Ces deux sociétés proposent de reprendre 71 points de vente sur les 233 magasins en propre (et 90 affiliés) implantés sur toute la France. Dans ce cadre, elles ne garderont que 287 salariés, en en laissant 800 autres sur le carreau.