A l’initiative d’une élue Parti de Gauche, la ville de Paris va appuyer la création d’une coopérative permettant aux coursiers auto-entrepreneurs de mieux faire valoir leurs droits face aux plate-formes de livraisons de repas.
Après Amazon et ses livraisons en une heure, après Uber et sa concurrence avec les taxis parisiens, c’est au tour des coursiers à vélo, victimes cet été de la chute de deux importantes plateformes de livraisons de repas (Take Eat Easy et Toktoktok), de trouver le soutien des élus parisiens.
Ces livreurs sont des auto-entrepreneurs et pour Danielle Simonnet, conseillère de Paris et coordinatrice du Parti de Gauche, il est urgent de les aider. Ceux qui travaillaient pour les plateformes de livraison ayant mis la clé sous la porte n’ont pas été payés. Or, de par leur statut, ils ne peuvent bénéficier d’aucune assistance. Et, en cas d’accident, la plateforme les "déconnecte", les privant de tout revenu pendant plusieurs semaines.