Face aux scandales sociaux et environnementaux, les organisations non gouvernementales (ONG) déploient diverses stratégies pour influencer les pratiques et rendre plus vertueuses les entreprises.
À titre d’exemples, nous avons pu observer les multiples campagnes de Greenpeace sur l’impact de sociétés telles que Total, Exxon, Chevron ou BP sur le dérèglement climatique, ou celles d’Oxfam dénonçant des accaparements de terres dans les chaînes d’approvisionnement de Coca-Cola ou PepsiCo. Cette communication serait d’autant plus pertinente et efficace qu’elle cible de grands groupes présents sur les marchés financiers.
La dernière décennie a été grandement marquée par la croissance, la multiplicité et la démocratisation des réseaux sociaux. Les ONG ont ainsi pu enrichir leur palette d’outils de sensibilisation en ayant recours à ces réseaux, dont Twitter semble être un acteur majeur.