Monsanto, Bayer ou encore Syngenta devraient se voir retirer leur badge d’accès à l’Assemblée. Une mesure symbolique à l’heure où les scientifiques s’écharpent sur la question des OGM. Coïncidence ?
En plein débat sur les OGM lancé par l’étude de Gilles-Eric Séralini, et après les remous de l’affaire Médiator des laboratoires Servier, voilà que les représentants d’intérêts des entreprises d’agrochimie et des laboratoires pharmaceutiques deviennent persona non grata à l’Assemblée nationale.
C’est le site Acteurs publics qui a, le premier, révélé que le badge d’accréditation permanente allait être retiré aux lobbyistes de ces sociétés. Et leur nom, tout bonnement rayé de la liste des représentants des quelque 170 entreprises, fédérations professionnelles, associations, cabinets de lobbying et organismes divers bénéficiant d’un badge.