Les 880 salariés de SeaFrance ont décidé de prendre leur destin en main. Pour ne pas rester sur le carreau et perdre leur emploi, ils ont choisi de s’associer en créant une Scop (Société coopérative ouvrière de production).
Les salariés deviennent ainsi tous des « co-entrepreneurs », détenant au moins 51% du capital et 65% des voix lors des votes en assemblée générale. Ils sont également amenés à voter sur les décisions stratégiques selon le principe de « une personne égale une voix ».
Outre leur salaire, les salariés de Scop peuvent, le cas échéant, toucher des primes classiques de participation, d’intéressement, mais aussi des dividendes. A l’instar des entreprises classiques, les Scop privilégient davantage la pérennité du secteur plutôt qu’un retour sur investissement à court terme.