Passer une nuit à même le sol dans une tatasomba au Bénin, aller à la rencontre d’une tribu africaine du Burkina Faso, vivre avec les habitants d’un village malgache ou visiter un centre bulgare pour enfants handicapés. Ces rêves deviennent réalité avec le tourisme éthique.
Aujourd’hui, être solidaire ne passe plus seulement par la consommation de produits équitables ou encore le recyclage des déchets. C’est aussi « faire du tourisme intelligemment ». Selon une étude récente de TNS Sofres avec Voyages-sncf.com, parue le 29 mars dernier, 74% des voyageurs français de plus de 18 ans se disent intéressés par cette nouvelle façon de visiter un pays. Pourtant la même étude révèle que 84% d’entre eux estiment être mal informés sur le concept. Aujourd’hui, cette nouvelle tendance représente seulement 1% du tourisme français.
Soutenir des projets de développement
A mi chemin de l’échéance fixée par les Nations Unis concernant le Programme mondial pour le développement, le tourisme solidaire est devenu un acteur à part entière dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) qui visent à réduire la pauvreté de moitié d’ici 2015. « Le souci premier des organismes de tourisme responsable est de participer au développement du pays d’accueil », explique Claude Le Chatellier, responsable de Voyages Développement Solidarité. Créée en 2003 en lien avec le Secours Catholique Caritas France, cette association à but non lucratif fait partir, chaque année, de nombreux voyageurs en Asie, Afrique, Europe et Amérique du Sud.