Près de la moitié des Français vit avec moins de 1 500 euros nets par mois, 10 % perçoit moins de 1 000 euros mensuels et plus de 4 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté (ils seraient 7 millions selon les normes européennes).
Le pouvoir d’achat est donc plus que jamais au cœur des préoccupations des familles mais aussi de l’ensemble de la classe politique d’autant que la consommation des ménages constitue l’un des moteurs de la croissance économique de notre pays. Si les statistiques montrent que globalement, le pouvoir d’achat a augmenté au cours des trente dernières années, cette progression, n’a pas bénéficié à toutes les classes sociales de la même manière.
En outre, on assiste au développement d’une paupérisation et précarisation de nombre de familles tandis que l’ascenseur social dont ont bénéficié les générations passées est aujourd’hui en panne. A cela s’ajoute un sentiment général de baisse du niveau de vie : passage à l’euro, poids de plus en plus lourd de certaines dépenses, émergence de nouveaux postes budgétaires...