Éric Besson, secrétaire d’Etat chargé de la Prospective, de l’Evaluation des politiques publiques et du Développement de l’économie numérique, a invité les membres du groupe "Emploi & Production" du diagnostic stratégique "France 2025", à une réunion d’échanges le 8 juillet 2008.
Participant au tour de table, l’UNAF a rappelé un fait aussi évident qu’oublié : les familles représentent une majeure partie de la clientèle actuelle des entreprises, et de leur population active. Elles engendrent la totalité des clients et des actifs du futur. Or, les familles sont le plus généralement considérées comme un élément passif, et non comme un acteur de l’économie : tout le monde se préoccupe de faire leur bien, mais sans elles.
Partout on constate un emploi indifférencié des mots "négociation collective" et "dialogue social". Pourtant, si la négociation collective exige des compétences particulières, un cadre très précis et des partenaires limitativement définis, le dialogue social s’en distingue par une plus grande liberté d’ouverture, d’expression et de recherche. La négociation est souvent tournée vers l’affrontement ; le dialogue, au contraire, vers la discussion et l’analyse. Il permet d’associer des apporteurs d’idées et de témoignages originaux. N’est-ce pas ce que les Pouvoirs publics ont voulu en créant un Conseil économique et social, et une institution comme l’UNAF ?