Le négociateur du Medef estime que la représentativité patronale n’est pas dans son mandat. C’est pourtant un vrai sujet et les syndicats souhaitent ardemment l’aborder.
C’est la grande absente de la négociation ouverte, hier, au Medef. Et pourtant, la représentativité patronale est une vraie question. Les syndicats ont réclamé qu’elle soit traitée mais l’UPA, qui comptait mettre d’emblée les pieds dans le plat, a été obligée de faire marche arrière. « Il faut savoir faire preuve de discipline, je n’ai pas voulu gêner le chef de file patronal », a justifié son représentant, Jean Lardin. Pour ledit chef de file, Patrick Bernasconi, ce n’est pas à l’ordre du jour : « Elle n’est pas dans mon mandat de négociateur », a-t-il répété plusieurs fois. Aux dires des syndicats pourtant, la représentativité patronale devra bel et bien être traitée d’ici à ce qu’entrent en vigueur les nouvelles règles les concernant, eux.
Le sujet n’est pas nouveau, il s’en faut ! En 2004, par exemple, la CGPME a contesté au Medef la représentativité des petites entreprises, en présentant ses propres candidats aux élections des chambres de commerce.