La décision récente du gouvernement de taxer de 7% les conventions d’assurance (TCA) fait porter le fardeau de la dette sur les usagers de la santé. En supprimant le régime dérogatoire dont bénéficiaient les mutuelles (organismes à but non lucratif), elle conforte les sociétés d’assurances privées. C’est encore une fois un cadeau fait au secteur bancaire.
En 2008, le G20 avait sauvé à grand frais les banques sans réformer en profondeur le système financier mondial et les dépendances inquiétantes qu’il entretient, à l’ombre des paradis fiscaux, avec des intérêts mafieux. Aujourd’hui, les agences de notation contraignent le gouvernement a recapitaliser les banques sans les obliger à se recentrer sur leurs métiers de financement de l’activité productive. La dette publique engendrée par ces choix conduit le gouvernement à accentuer une politique de déconstruction des droit sociaux conduisant à terme à la privatisation du secteur de la santé.