Quelle est votre définition du capital humain ? Pour vous, y-a-t-il plusieurs niveaux de capital humain dans l’entreprise ?
Le fondement de notre gouvernance est le capital humain, pilier fondateur du projet mutualiste. La Macif n’a pas de capital financier, la mutuelle appartient à tous. Nous considérons le capital humain comme patrimoine de l’ensemble des parties prenantes de la Macif. Chaque fois que nous révisons notre projet mutualiste ou nos textes fondamentaux, tous les 3 ou 4 ans, la réflexion sur le capital humain tient une place essentielle.
Le capital humain de la Macif relève de différentes parties prenantes : la technostructure et l’encadrement supérieur, les délégués de sociétaires, les salariés et les sociétaires. La Macif s’appuie donc sur deux centres de capital humain : le capital humain interne de l’entreprise et le capital humain composé des sociétaires et adhérents.
Les sociétaires étant à la fois consommateurs et propriétaires de l’entreprise, notre gouvernance avance avec des commissions commune set ce n’est pas toujours simple de concilier tous les intérêts. Nous partageons un projet d’entreprise au sens éthique et humaniste avec nos adhérents, sortant de notre cadre d’assureur strictu sensu pour apporter aux sociétaires une valeur spécifique, tenant compte des aspects sociaux et sociétaux, y compris dans l’offre assurancielle.