L’investissement responsable et écologique a toujours été l’une des priorités des CIGALES.
Lorsque le bio est sorti d’une sorte de clandestinité réservée à une minorité éclairée dans les années 1990, que les
premiers petits supermarchés bio se sont organisés, tout de suite les CIGALES ont répondu présentes.
En Ile-de-France ce furent Les Nouveaux Robinson (indépendant) et Canal bio (Biocoop) dans lesquels nous avons
investi et qui se sont développés. Ce mouvement nous l’avons accompagné, les Biocoop se sont structurées, nous étions
aux côtés de certaines de ces entreprises. Aujourd’hui elles ont pignon sur rue, souvent elles n’ont plus vraiment besoin
de nos investissements, les banquiers ont vu là une source de profit et les accueillent avec plus d’enthousiasme qu’il y
a 20 ans. Cela nous permet d’accompagner d’autres formes d’entreprises se réclamant de cette approche comme Point
bio en 2009 ou de produits bio dans d’autres gammes comme par exemple les tissus en coton bio, en lin bio, en chanvre
bio, cultivés en France ou ailleurs dans le monde, prioritairement dans un souci d’équité, tissés ici ou là dans le respect
des humains qui y travaillent.
Le bio retrouve le chemin de nos maisons, de nos assiettes, de nos garde-robes mais attention, là comme ailleurs, à
ceux qui ne trouveraient qu’une niche commerciale pour y faire des affaires, soyons vigilants et cultivons des
partenariats résolument dans l’économie solidaire.
Nous étions présents, avec Garrigue et la NEF, au salon Marjolaine, organisé par Nature et Progrès, qui présente le bio
dans sa diversité. Au moins une douzaine d’entreprises cigalées et/ou garriguées que nous connaissons étaient
présentes. Pour la première fois nous avons participé à un atelier sur la finance solidaire, c’est un début qui laisse
espérer l’an prochain un débat plus large sur ce sujet.