Dix mois après son lancement le 6 mai 2011, la monnaie solidaire toulousaine a eu plus de succès que ne l’attendaient ses promoteurs. « Près de 800 personnes utilisent aujourd’hui le sol violette et le réseau de prestataires est passé de 30 à 80 entreprises et commerces », se félicite Jean-Paul Pla, conseiller municipal délégué à l’économie sociale et solidaire. Quelque 27.000 sols violettes circulent à raison de 3.500 à 4.500 transactions par mois.
La liste des prestataires s’étend peu à peu à toute la ville et à partir de 2014 à la communauté urbaine. Les Toulousains peuvent s’en procurer au Crédit municipal et au Crédit Coopératif. La liste des prestataires va des commerces alimentaires (Biocoop, Artisans du monde, épiceries sociales) à l’habillement, à l’imprimerie, aux artisans et aux prestataires de services. Le sol violette vaut un euro ou presque : l’utilisateur gagne 5 % à l’achat contre des euros et perd 5 % à la revente.