le SPF est plus particulièrement attentif aux problèmes d’exclusion de l’enfance et des familles défavorisées. Sur le court terme, par une solidarité d’urgence basée sur l’alimentaire, le vestimentaire... ; sur le long terme, par l’insertion professionnelle, l’accès à la culture, le sport, les loisirs, la santé, les vacances, les droits, et en préservant la dignité de chacun par une collaboration réciproque.
le SPF travaille avec des partenaires locaux sur des projets de développement et de formation. Là aussi, le Secours populaire réagit à l’urgence, lors de conflits armés ou de catastrophes naturelles.
Le Secours populaire français est le partenaire de nombreux réseaux associatifs et est représenté dans plusieurs instances de consultation des pouvoirs publics, tant français, qu’européens et internationaux.
L’article 1er : les fondements du SPF
Cet extrait des statuts de l’association, que tous les bénévoles s’engagent à respecter, est la meilleure définition qui soit des buts premiers du Secours populaire.
Faisant leur la formule "Tout ce qui est humain est nôtre", les adhérents aux présents statuts se regroupent dans un but unique : pratiquer la solidarité.
A cette fin :
Ils se proposent de soutenir dans l’esprit de la déclaration universelle des Droits de l’Homme, au plan matériel, sanitaire, médical, moral et juridique, les personnes et leurs familles victimes de l’arbitraire, de l’injustice sociale, des calamités naturelles , de la misère, de la faim, du sous développement, des conflits armés.
Ils rassemblent en leur sein des personnes de bonne volonté, enfants, jeunes et adultes, de toutes conditions, quelles que soient leurs opinions politiques, philosophiques ou religieuses ;
en veillant à développer avec elles la solidarité et toutes les qualités humaines qui y sont liées.
Ils développent en permanence les structures et l’audience de l’association notamment par la création de comités locaux et de fédérations départementales.
Une association de bénévoles
Le Secours populaire français a toujours voulu garder sa vocation originelle d’association de personnes se regroupant pour pratiquer le bénévolat.
Aujourd’hui, cette volonté perdure et s’incarne dans les 72 000 femmes et hommes aux opinions politiques, philosophiques, religieuses diverses, issus de tous les milieux sociaux, de toutes nationalités, de toutes couleurs de peaux et de tous âges qui tous les jours ou une fois dans l’année permettent que l’initiative de solidarité puisse exister grâce à leur activité.
Sans eux rien ne serait possible.
6 402 357 est le nombre d’heures qu’ils ont consacré à cette œuvre humanitaire en 1998 soit l’équivalent de 3 492 postes plein temps. Ce nombre permet de comprendre pourquoi le Secours populaire français est en capacité de mener de front un ensemble colossal d’activités pour permettre la réinsertion sociale des personnes et familles les plus démunies. Il est à rapprocher des 234 personnes salariées et des 106 « contrats emplois jeunes » à l’œuvre au sein de celle-ci.
Toutes les compétences sont utilisées dans leurs diversités, tous les métiers sont utiles, seules les qualités de cœur sont exigées à l’embauche.
L’accueil, l’écoute, l’orientation des personnes dans les 1 072 permanences de l’association pour plus d’un million de personnes, c’est eux. Les inscriptions des enfants, l’accompagnement de ceux-ci sur les lieux de vacances, c’est eux.
La collecte et la remise de plus de 20 000 tonnes d’alimentation et de produits de base à des personnes en difficultés, c’est eux.
Le tri, le rangement et l’utilisation de 5 000 tonnes de vêtements, c’est eux.
La comptabilité détaillée de 699 comités, 98 fédérations toujours eux.
L’accompagnement scolaire et éducatif de milliers de gamins, encore eux.
La collecte de millions de francs de solidarité lors d’initiatives populaires de générosité (tenue de stands, soirée diverses, fêtes champêtres, …) c’est aussi eux.
L’innovation pour créer un atelier d’insertion, un salon de coiffure pour les personnes démunies, un tournoi de football, une pièce de théâtre, eux à nouveau.
Collecter des fonds, des biens, les acheminer sur le site d’une catastrophe et veiller à la bonne répartition de la solidarité auprès des victimes, toujours eux.
Il est sûr que vous avez votre place parmi eux et qu’ils seront ravis de vous accueillir.