La seule question qui semble se poser jusqu’à présent au sujet du Revenu de Solidarité Active (RSA) concerne le calendrier de sa généralisation et l’épaisseur de l’enveloppe budgétaire qui lui sera allouée. En réalité, le RSA pose bien d’autres problèmes qui appellent une discussion de fond. Avec ce premier article de Dominique Méda, laviedesidees.fr ouvre le débat et le poursuivra dans les semaines qui viennent en mobilisant à la fois des économistes, des historiens et des sociologues.
Le Revenu de Solidarité Active dont l’expérimentation puis la généralisation sont inscrites au programme du gouvernement, semble faire l’unanimité. L’idée d’accorder une prestation monétaire aux bénéficiaires des minima sociaux qui retrouvent un emploi de manière à les « intéresser » davantage encore au travail est une idée, sur le papier, assez consensuelle. Il reste qu’il y a plusieurs manières d’en décliner la mise en oeuvre et, qu’ici comme ailleurs, la qualité d’une politique se mesure à la lucidité des décideurs sur les conditions pratiques de sa réussite. Concernant le RSA, il n’est pas certain que ces conditions aient été suffisamment explorées.
En emploi à temps partiel , j’ai bénéficié du RSA , j’étais très contente c’était une bouffée d’air car le cout de la vie ne cesse d’augmenter ,
les mauvaises surprises sont de taille : Déclaration desrevenus le montant de ce qui est perà§u est déclaré (donc probablement pris en compte dans les revenus et CAF , impôt locaux ,) et déduit de la prime pour l’emploi, m’enlevant par la même la responsabilité de la gestion de mon budget.
Je suis par contre très fière de participer au paiement de la taxe d’habitation, je serai très fière de payer des impôts aussi , cela me rendrai ma dignité et donnerai du sens et un sentiment d’appartenance ainsi que celui d’être utile au développement d’un état , du monde ....
Hors pour le moment et depuis plus de 10 année , je ne fait que survivre
Je crois savoir que le RSA est une volonté régionale ou départementale , que les recettes des impôts sont nationales...
Je trouve ce système très pervers , les inégalités se creusent ,un quart de la population au moins est maintenu dans cet état de survie, le travail un droit, la vie est ce qu’il y a de plus précieux , et l’avidité des uns démunis les autres , jusqu’à quand ?