Daniel Havis, président du Gema, a exprimé ses doutes mardi 28 août sur l’utilité des franchises médicales, craignant qu’elles ne servent pas à grand-chose. « Cela peut améliorer une trésorerie momentanément, mais cela ne traitera pas structurellement les comportements », a-t-il déclaré à propos des franchises annoncées fin juillet par Nicolas Sarkozy de 50 centimes par boîte de médicament, de 50 centimes par acte paramédical et de deux euros par transport en ambulance, le tout limité à 50 euros par an.
Mal reçue pas le grand public, cette mesure qui devait combler le déficit de la sécurité sociale avait alors été présentée comme devant servir à la lutte contre la maladie d’Alzheimer, contre le cancer et pour le développement des soins palliatifs. Daniel Havis a proposé de réfléchir à l’avenir de cette mesure avec l’ensemble des acteurs de la santé, sans oublier les patients et les contribuables, une fois connu ses premiers effets. Il subsiste également un doute sur la prise en charge de ces franchises par les assureurs complémentaires.