Dans la conjoncture actuelle de la Tunisie, où le succès des programmes économiques et sociaux s’est avéré très limité par le passé et où les richesses n’ont pas été équitablement réparties, le pays doit désormais emprunter une nouvelle voie de développement économique et social, qui met à contribution l’expérience de la société civile locale, ancrée dans son milieu, exprimant fidèlement les besoins et les attentes des communautés longtemps privées d’initiatives et de moyens. L’économie sociale et solidaire (ou tiers secteur) -ayant fait ses preuves dans divers pays et conjonctures similaires- constitue à ce titre l’alternative la plus adaptée.
Cette économie « de proximité » largement orientée développement local constitue une vraie locomotive pour le développement d’activités créatrices de richesse et génératrices d’emplois, pour un développement endogène et réellement partagé. Elle constitue une vraie réponse aux crises économiques mondiales, présentes et à venir.