Au-delà des grands principes énoncés dans un manifeste déjà signé par près de 300 personnes, les Scic prouvent la vitalité d’un statut... qui est néanmoins confronté à quelques limites.
Un manifeste
Les dirigeants des Scic et ceux qui les accompagnent ou en sont partenaires ont voulu faire de leur agora un lieu de prise de parole à l’adresse de l’ensemble de la société. À l’issue de la journée du 19 novembre 2015, a été acté le principe de la rédaction d’un texte intitulé « Manifeste des Scic ». C’est une profession de foi volontariste qui, au-delà de la défense et illustration d’un statut juridique, affiche une volonté de transformation sociale et se pose en contre-modèle : « Parce qu’elles défendent l’ambition d’un autre modèle, parce que celui qui domine est cause de dégradation des conditions humaines, sociales et environnementales, les Scic ont la préoccupation constante de plus de solidarité, d’innovation et d’efficacité pour que l’organisation de la production soit ajustée aux vrais besoins, pour que les compétences locales soient mobilisées et que les différentes parties prenantes retrouvent en partie la maîtrise de l’économie. » Une ambition qui peut se heurter à plusieurs obstacles.