La campagne électorale présente au congrès de la Fnars

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La campagne électorale présente au congrès de la Fnars

Près d’un millier de personnes ont participé au Congrès de la Fnars à Strasbourg, les 16 et 17 novembre. Travailleurs sociaux, responsables d’établissements, personnes accueillies, bénévoles des associations de solidarité se sont retrouvés pour échanger sur les réponses à apporter à l’exclusion et à la pauvreté.

Pour la première fois, la Fnars avait invité les principaux partis politiques, afin de confronter son expérience et ses propositions à leur programme.

Un sondage commandé par La Fnars à l’Institut CSA a montré que, pour une majorité d’exclus, « les personnalités politiques avaient les moyens d’agir contre l’exclusion, mais qu’ils n’en avaient pas la volonté » (www.fnars.org).

Quelles réponses apporteront-ils, une fois élus, aux questions que posent les formes modernes de l’exclusion : femmes avec enfants, travailleurs pauvres, jeunes en rupture, étrangers sans papiers, etc. ?

Paulette Guinchard (PS), Dominique Voynet (Les Verts), Véronique Fayet (UDF), Gilles Garnier (PCF) ont débattu de la crise du logement, de la pauvreté, des travailleurs pauvres, des jeunes exclus, etc. Ce débat a montré que certaines propositions - telles que le droit au logement opposable, le développement des modes de garde des enfants pour permettre aux mères de travailler, ou encore la possibilité d’ajouter les revenus des minima sociaux à ceux du travail pour sortir de la pauvreté - étaient portées par des formations politiques différentes et pouvaient faire consensus au-delà des appartenances politiques des uns et des autres. La Fnars a ainsi contribué à faire de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion un enjeu important de la campagne présidentielle.

Seule l’UMP n’a pu répondre à notre invitation.

Par ailleurs, ce congrès a associé pour la première fois une centaine de personnes hébergées ou accueillies en insertion qui ont pu participer aux débats.

Dans le même sens, la Fnars a lancé une campagne d’inscription des personnes sans domicile sur les listes électorales. Ce n’est pas en effet parce qu’on est sans logement qu’on ne peut exercer sa citoyenneté.

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