Les intervenants sociaux et associatifs qui oeuvrent auprès de la population voient aujourd’hui se multiplier le nombre de personnes ayant des difficultés majeures à faire face à leurs besoins alimentaires. Ces personnes relèvent soit des minimas sociaux, soit de la catégorie des travailleurs pauvres ou des retraités pauvres, ou bien sont des jeunes en rupture familiale sans revenus ; la progression de ces deux dernières catégories a été tout à fait manifeste en 2007-2008. Les restos du cœur font un travail important, mais pour l’essentiel de novembre à mars seulement, alors que les besoins sont permanents. Les structures caritatives sont petites et fragiles, les équipes de bénévoles sont appelées sur maintes causes.
Alors, depuis un an, quinze structures de l’aide alimentaire et de l’aide sociale, départementales ou du bassin de Manosque, se sont rencontrées autour d’un projet d’épicerie sociale et solidaire, pour définir les modalités de leur collaboration. Elles envisagent la création d’une Société Coopérative d’Intérêt Collectif pour se doter d’un outil solidaire et durable, leur permettant de grouper leurs compétences de façon cohérente et efficace. Elles viennent donc de créer une association, préfigurant la SCIC.
Au delà de la réponse aux besoins alimentaires, la Fourmi gourmande se donne pour objet la restauration du lien social de ses bénéficiaires : accueil, écoute, accompagnement individuel, mise en place d’actions collectives ou d’ateliers connexes spécifiques comme des ateliers cuisine, des repas partagés, l’échanges de recettes, des jardins solidaires…
Bonjour je perà§ois 841E par moi ai je le droit de venir a la fourmis je suis seule avec 1 enfants ?