Dans le monde entier, usines et raffineries poussent comme des champignons après la pluie. Le blé, le colza, le tournesol chez nous, le palmier à huile, la canne à sucre, le soja ou le maïs dans les pays du Sud servent désormais à remplacer le pétrole. De fabuleux végétaux, utilisés depuis les débuts de l’agriculture pour nourrir les hommes, remplissent aujourd’hui les réservoirs des bagnoles et des camions
Fabrice Nicolino a décidé d’écrire sur le sujet un pamphlet, d’envoyer un coup de poing à ceux qui prétendent que ce bouleversement est une bonne nouvelle, mais aussi aux naïfs qui croient le discours officiel sur ces nouveaux carburants présentés comme « écologiques ». Car la réalité est aux antipodes.