Douleurs pelviennes, règles abondantes, mal de dos… L’endométriose complique la vie d’une femme sur dix en France. Elle vient d’être reconnue affection longue durée (ALD) et fait l’objet d’une campagne de lutte nationale. Des femmes atteintes par cette maladie complexe nous racontent leur quotidien au travail.
C’est officiel : l’endométriose est reconnue comme affection longue durée (ALD) depuis le 13 janvier. Deux jours plus tôt, Emmanuel Macron dévoilait une « stratégie nationale » pour lutter contre cette maladie dont on a commencé à prononcer le nom que tout récemment, bien qu’elle ait toujours existé.
Tabou , car liée à l’intimité féminine et surtout, aux règles, l’endométriose est due à l’implantation de cellules d’endomètre en dehors de la cavité utérine, ainsi susceptibles de s’accrocher à des organes comme les ovaires, l’intestin, la vessie, etc. Résultat : des douleurs intenses et chroniques peuvent irradier tout le corps, et mener à diverses opérations, voire au retrait complet de l’utérus.