L’économie sociale et solidaire manque d’un socle théorique solide pour se développer. Une analyse récente propose de s’appuyer sur l’économie comportementale et la théorie évolutionniste, pour dépasser l’homo-economicus et la maximisation du profit comme horizons indépassables des humains et des entreprises.
En cette période de voeux pour 2012, proclamée année des coopératives par l’Organisation des Nations Unies, nous souhaitons vivement que s’y réalise le projet scientifique du pluralisme économique, tel que viennent de le proposer trois collègues de l’Euricse (European Research Institute on Cooperative and Social Entreprises) dans un article qu’il nous semble essentiel de faire connaître tout en le discutant à la marge.