La crise qui pèse sur les peuples n’est pas seulement financière. Elle est économique, écologique, sociale, morale et politique. Ses conséquences frappent le quotidien de la plupart des citoyens : augmentation du chômage, baisse du pouvoir d’achat, violence des relations professionnelles, appauvrissement des plus démunis, explosion des inégalités, dégradation de l’environnement…
Face à cette situation, l’Europe et la superpuissance américaine donnent le spectacle atterrant de leur complaisance à l’égard des pratiques toxiques du capitalisme financier. La rigueur imposée par la gestion d’une dette liée à la course effrénée aux profits réduit le pouvoir d’achat, l’emploi et la compétitivité des entreprises. Elle réduit d’autant les chances de reprise tout en aggravant la situation des plus faibles comme celles des classes moyennes. Et les dirigeants font encore semblant de croire à des mesures de régulation très partielles qui font la part belle à ceux qui s’enrichissent sur la crise.