La généralisation de la complémentaire santé décidée par François Hollande a pu apparaître comme un geste en faveur des mutuelles, dont le PS a toujours été proche. En fait, la mutualité a surtout le sentiment, aujourd’hui, d’un coup de pouce malencontreux, en raison des conditions de mise en œuvre de cette mesure.
L’histoire est à bien des égard paradoxale. Le 22 octobre 2012, François Hollande clôture le congrès de la Mutualité à Nice avec une déclaration en deux temps appelée à faire date. D’un côté il dénonce le « gâchis financier » que représentent les avantages fiscaux dont bénéficient les contrats collectifs de prévoyance. De l’autre, il annonce une généralisation de la complémentaire santé.