Alors que le logement constitue aujourd’hui le premier poste de dépense des ménages en France (entre 27 et 50%), la flamblée des loyers, des prix de l’immobilier, de l’énergie et des charges locatives, fragilise la sécurité économique et sociale de millions de travailleur·ses et de leurs familles.
En 2023, 4,1 millions de personnes étaient mal logées, d’après la Fondation pour le logement des défavorisés, dont 1,3 million en Île-de-France, où la crise du logement est particulièrement aiguë. Par ailleurs, 2,7 millions de ménages attendent un logement social, soulignant un déficit criant dans l’offre publique, selon l’Union Social de l’Habitat.
Face à la précarité du logement, à l’explosion des coûts et à l’impact direct sur la vie des salarié·es et leur travail, la CGT organise à Montreuil le 2 avril, les assises nationales du logement pour faire du droit au logement une priorité syndicale et élaborer des solutions concrètes en faveur des travailleur·ses.
A cette occasion, Nathalie Bazire, secrétaire confédérale en charge des politiques publiques et de l’aménagement du territoire interpellera des acteurs du logement, lors de la dernière table ronde : "Justice sociale et environnementale : le logement, un droit fondamental à transformer en réalité". Elle y présentera le manifeste sur le logement de la CGT.
Cette interpellation sera suivie par un débat en présence de :
Stéphane PEU, député de la Seine Saint Denis à l’initiative d’une loi transpartisane pour des mesures d’urgence pour le logement
Emmanuelle COSSE, présidente de l’Union Sociale pour l’Habitat et ancienne Ministre du logement,
Nadia BOUYER, directrice générale d’Action logement
un·e représentant·e des collectivités territoriales (en attente de confirmation)
Cette table ronde aura lieu mercredi 2 avril à 15h15 dans le patio de la CGT (213 avenue de Paris à Montreuil) et est ouverte à la presse.