Dans un projet d’arrêté, l’État prévoit de piocher à nouveau dans les caisses de l’Unedic pour financer son projet « pharaonique » France Travail et met à mal la caisse d’assurance chômage.
L’Unedic qui venait à peine d’amortir le choc lié à la crise Covid se retrouve dans une impasse avec une nouvelle ponction de l’État de 12 milliards d’euros entre 2023 et 2026. Le régime qui venait tout juste d’entamer son désendettement, et qui est toujours lourdement endetté, n’a pas actuellement la capacité de financer ce prélèvement, et va ainsi être contraint d’emprunter sur les marchés. Ce recours à l’emprunt va lui coûter 800 millions d’euros.