Le Conseil de surveillance de SMACL
Assurances s’est réuni ce jeudi 4 juin à
Niort.
Comme il s’y était engagé en début de
semaine devant les partenaires sociaux,
le Président Michel Paves a soumis au
Conseil les mesures qu’il préconise pour
faire évoluer la gouvernance du groupe
SMACL dont la contestation est à l’origine
des turbulences sociales de ces dernières
semaines.
À l’écoute de l’ensemble des acteurs depuis
son élection le 21 mai dernier à
Tours et après en avoir débattu mercredi
3 juin au cours d’un Comité exécutif exceptionnel
de l’Union Smacl, il est allé
plus loin que la simple résiliation de la
convention d’adhésion de Smacl Assurances
à la coopérative faitière du groupe
en proposant d’engager un processus
visant la dissolution de celle-ci avant la
fin de cette année.
Parallèlement, le Président Michel Paves
a invité le Conseil de surveillance de
SMACL Assurances à ré-ouvrir le dossier
de la SGAM appelée à se substituer à la
coopérative pour assurer la solidarité
financière entre les deux mutuelles
Smacl Assurances et Smacl Santé.
La présidence en sera confiée à un membre
des conseils de l’une où l’autre des
deux mutuelles, en dehors de leur président
actuel, Michel Paves et Robert Chiche,
le non cumul des mandats devenant
la règle au sein du groupe.
Cette SGAM, dont le principe a été approuvé
par les assemblées générales du
21 mai à Tours, sous réserve d’une reconfiguration
de son périmètre et de ses
prérogatives, pourrait ainsi être créée
dès l’automne prochain, concomitamment
à la dissolution de la coopérative.
Les assemblées générales extraordinaires
des deux mutuelles seront appelées à
se prononcer sur l’ensemble du dispositif
dont le principe a été approuvé hier à
l’unanimité par le Conseil de surveillance
de Smacl Assurances.
Ainsi, de fait, au terme de ce processus,
Monsieur Bernard Bellec, n’assumera
plus aucune présidence au sein du groupe
Smacl.
Invitée à assister aux débats du Conseil
de surveillance, puis à échanger avec ses
membres au cours d’une interruption de
séance, l’Inter Syndicale a pris acte des
décisions prises. Les salariés niortais du
groupe, qui avait décidé un débrayage en
début d’après-midi pour peser sur les
débats du Conseil de surveillance, ont
voté à une large majorité leur confiance
au projet présenté par le Président Michel
Paves et la reprise du travail.