Dans un contexte où les effets de nos modes de vie sur notre société et la planète sont plus que jamais discutés, le terme « impact » est en vogue. Impact positif, économie à impact, finance à impact... il est utilisé au quotidien par de multiples acteurs jusqu’à en perdre son sens. Pourtant, il possède une définition établie : l’impact désigne les conséquences de nos actions sur notre environnement. Et il doit faire l’objet d’une démarche d’évaluation rigoureuse, mise au service du développement d’une économie juste et rendue possible par des outils éprouvés depuis plusieurs dizaines d’années.
Si l’impact social est né dans le monde philanthropique anglo-saxon pour mesurer le rendement social des investissements des grandes fondations américaines, une définition française existe officiellement depuis plus de 10 ans. Selon cette dernière, l’impact social « consiste en l’ensemble des conséquences […] des activités d’une organisation tant sur ses parties prenantes (usagers, clients, […] salariés, bénévoles), que sur la société en général » (Conseil supérieur de l’Économie sociale et solidaire, 2011). Évaluer son impact c’est donc évaluer l’ensemble des conséquences de son activité sur son environnement, en prenant en compte plusieurs dimensions : sociétale, politique, économique, écologique, territoriale, etc...