Selon Roland Berthilier, président de l’Esper et vice-président du groupe MGEN, "ce qui manque aujourd’hui aux projets politiques, c’est de faire cohésion, en donnant du sens et des perspectives. C’est de responsabiliser les citoyens pour qu’ils soient à la fois acteurs/consommateurs et décideurs". C’est justement ce qu’offre, écrit-il, l’économie dite sociale et solidaire.
Les résultats des dernières élections ravivent de vieux démons et confirment le sombre climat. Les citoyens se sentent de plus en plus éloignés des prises de décision. Le politique reste impuissant face à l’appréhension de leurs besoins et à la satisfaction de leurs attentes. Ceux qui refusent la progression de l’individualisme, la peur de l’autre, le repli sur soi et tous les éléments qui conduisent à l’incompréhension des politiques mises en œuvre doivent se mobiliser.