Les experts de l’Inspection générale des finances ont passé au crible une dizaine de niches fiscales et sociales favorisant les services à la personne (garde d’enfants, de personnes âgées, emploi d’un jardinier, d’une femme de ménage, etc.). Sans le dire explicitement, le rapport de l’Inspection générale des finances juge le rapport qualité/prix trop élevé.
Trois arguments sont particulièrement mis en avant. Le premier est qu’une majorité des embauches du secteur sont des régularisations de travail au noir. De ce point de vue, « l’efficacité de ces dispositifs pour l’emploi est plus faible que celle des allégements généraux de charges sur les bas salaires », indique le document.
Réorienter les aides vers « les plus vulnérables »
Autre grief : 70% des aides versées profiteraient aux foyers les plus aisés, lesquels ne consomment que la moitié « des services à domicile ». Enfin, « le champ des services éligibles aux aides publiques » est jugé trop large, certains ne répondant pas à des « besoins sociaux spécifiques ».