A quelques jours de la trêve hivernale, le démantèlement de la « jungle » de Calais a commencé. La FCPE s’inquiète de l’avenir des enfants présents sur ce camp.
Parmi eux, des enfants non accompagnés ou isolés, au nombre minimum de 1 300. Ces enfants sont particulièrement vulnérables.
La FCPE rappelle inlassablement, comme de nombreuses autres organisations, que les enfants, d’où qu’ils viennent, ont des droits fondamentaux, inscrits dans des lois supranationales que la République française se doit de respecter.
Parmi ces droits, il faut que les enfants
soient hébergés et nourris,
puissent être soignés,
puissent rejoindre leurs familles, par un travail coopératif d’autres pays d’accueils européens concernés,
puissent rapidement recouvrer leur droit à l’éducation, en allant à l’école, sans attendre de décision administrative.
Ces mineurs ont traversé trop de frontières et ont besoin de calme et de sérénité, la FCPE sera intransigeante sur le terrain pour que chaque enfant puisse faire valoir ces droits.